À l’arrivée de la Flamme, les allocutions publiques du porte-parole du Collectif 2 Octobre Michaël Gri, du président d’ACDN Jean-Marie Matagne et du porte-parole national de Monde sans Guerres Eric Bastin ont résonné en centre ville au pied du Castillet, lieu symbolique témoin de tous les grands évènements de la ville.
Le cortège a ensuite parcouru le centre ville, escorté par les hommes en bleu, et accompagné par une grande et étrange marionnette blanche. Les passants s’approchaient pour témoigner de ce que cette marionnette, animée par une comédienne, représentait pour eux… Symbole de l’éphémère, la marionnette de papier a été détruite à la fin de la soirée.
Place Arago les passants ont été interpellés afin qu’ils écrivent sur des petits papiers leur demande pour un monde non-violent…En cinq minutes, la « boîte à vœux » a été remplie, alors que la nuit tombait sur la ville. Place de la République, une grande ronde de silence a été formée avec au centre la Flamme d’Hiroshima, un très joli moment d’émotion partagée avec les passants venus se rajouter à la ronde…Place de la Loge, au pied de l’Hôtel de Ville, contrastant totalement avec le caractère formel du lieu, une série de « free hugs » (d’embrassades gratuites) a fait vivre des expériences inhabituelles aux passants…Retour au Castillet, les passants choisissaient des phrases écrites sur de petits panneaux et se faisaient prendre en photo pour affirmer leur appartenance à la sensibilité non-violente.
La soirée fut animée par les témoignages des Marcheurs et de vidéos, des exposés sur la symbolique de la Flamme d’Hiroshima et l’importance de la Non-violence, et de multiples spectacles artistiques, en présence des médias locaux et régionaux.
Le lendemain, une quarantaine de personnes (de Perpignan, Toulouse, Marseille) ont porté la Flamme à Barcelone, où elles ont rejoint le cortège des millier de catalans.