Interrogée sur les difficultés qu’elle a rencontré pour mener une vie normale après tant d’années passées en prison, elle a affirmé: “Oui, nous avons renoncé à notre droit à mener une vie normale, mais nous sommes restés fidèles a la partie la plus essentielle de notre humanité, notre conscience”.
L’extension de la peine signifie que Suu Kyi restera sous résidence surveillée lors des élections générales prévues l’année prochaine. La condamnation a été durement critiquée par la communauté internationale. L’Union européenne a fait savoir qu’elle durcirait les sanctions contre la junte, alors que le président américain, Barack Obama, a exigé la « libération immédiate et inconditionnelle » de Suu Kyi. Le leader de l’opposition, âgée de 64 ans, a passé les 14 des 20 dernières années en résidence surveillée, depuis que la junte militaire a refusé de reconnaitre la victoire électorale de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie, en 1990.
Traduction : Nefise Ali Siuley