Le gouvernement écossais vient de nouveau de justifier sa décision de relâcher l’homme qui avait été reconnu coupable pour l’attentat de Lockerbie, Abdelbaset Ali Mohmet al-Megrahi.
Edimbourg répondait aux remarques faites par le chef du FBI aux Etats-Unis qui notait dans un courrier que cette décision l’avait outré. Le Président des Etats-Unis, Barack Obama, indiquait auparavant qu’il prenait cette libération pour une « erreur ».
Un porte-parole du gouvernement écossais expliquait que le Libyen avait été libéré après application de la loi selon les procédures prévues et consultation avec le directeur de la prison et le comité de probation et d’assistance aux prisonniers mis en liberté conditionnelle. Il a également ajouté que » la libération pour cause médicale n’existe pas dans le système judiciaire américain, mais elle fait partie du système écossais ».
Al-Megrahi a été condamné à la prison à vie pour l’attentat contre l’avion de la PanAm au-dessus de la commune écossaise de Lockerbie, qui avait causé la mort de 270 personnes, dont la plupart était de citoyenneté américaine. Il a été libéré mardi dernier car il souffre d’un cancer de la prostate en phase terminale.
Traduction : Sonia Erraud