Le Festival souligne cette année l’exceptionnelle contribution musicale de Stevie Wonder, Toots & The Maytals, John Pizzarelli, Susie Arioli et Ornette Coleman, jazzman américain et supporteur de la Marche Mondiale pour la Paix et la non-violence. Ces lauréats se verront respectivement décerner les prix prestigieux: Montreal Jazz Festival Spirit, Antonio‑Carlos-Jobim, Ella‑Fitzgerald, Oscar‑Peterson et Miles‑Davis.
Plusieurs musiciens tel que Beirut, Chris Botti, Jackson Browne, Pink Martini, Maria Schneider, King Sunny Ade et Femi Kuti & The Positive Force, Wayne Shorter Quartet, The Lost Fingers, Gary Burton Quartet Revisited avec Pat Metheny, Steve Swallow et Antonio Sanchez, George Wein and the Newport All-Stars, ainsi que le Battle of the Bands mettant en vedette le Glenn Miller Orchestra et le Harry James Orchestra présenteront des spectacles en salle ou sur des scènes extérieures installées dans les places publiques du centre-ville de Montréal.
Le Festival international de Jazz de Montréal est devenu l’un des plus grands festivals en son genre au monde. C’est Ray Charles qui a initié sa première édition en 1979. Par la suite, Miles Davis, Bubby Rich, Ella Fizgerald, Sarah Vaugh, Tony Benett, Jonny Clegg et plusieurs dizaines d’autres grands musiciens et chanteurs.
Selon Laurent Saulnier, vice-président à la programmation, le festival doit son succès à Montréal à son public et à l’esprit que les organisateurs ont réussi à susciter au fil des ans. En effet, si le festival a pris tant d’empleur, c’est en partie grâce à un public respectueux des diversités, festif et paisible.
À tous les jours, plus de 200,000 personnes traversent le site du Festival. Ces personnes sont jeunes, moins jeunes, ce sont des familles, des enfants, des touristes, des personnes de couleur, des personnes de différentes appartenances religieuses, etc. Tous partagent la même passion : «la musique » et le goût d’ « être avec d’autres » même si celui-ci est différent. « Alain Simard, président du Festival », note Saulnier, « disait souvent à une certaine époque que le site du Festival était comme un espèce de grand village « utopique » ou il n’y avait plus de couleurs, il n’y avait plus de religions, plus de racisme, plus de sexisme puisque tout le monde était lié par la musique ». Pour Saulnier, l’une des missions fondamentales du Festival international de Jazz de Montréal est de rassembler les gens. Pour lui, «il n’est pas question de crier haut et fort qu’il est important d’organiser un festival qui reconnaisse les diversités, les cultures, les religions, mais plutôt d’en faire la démonstration à chaque année ».
À tous les ans, les organisateurs rencontrent le personnel de d’autres festivals provenant de d’autres pays. Ceux-ci viennent s’inspirer du Festival international de Jazz de Montréal ou tentent d’y trouver la recette. Mais selon Saulnier, personne n’a réussi à faire un festival avec un esprit d’ouverture comme celui de Montréal. En somme, il est convaincu que l’accueil de Montréal envers toutes les nationalités sans distinction a permis de créer cette « esprit d’ouverture du Festival ».
En effet, Montréal compte une population plus de 35% provenant des quatre coins de la planète. Montréal est la seule métropole Nord-Américaine multi-ethnique et francophone. Par ailleurs, on n’y parle couramment l’anglais dans plusieurs quartiers et banlieues.
La 30e édition du Festival international de Jazz de Montréal aura lieu du 30 juin au 12 juillet 2009 prochain.
Pour de plus amples renseignements sur le Festival international de Jazz de Montréal visitez le site au: www.montrealjazzfest.com/