Politique

« Le changement, c’est maintenant », tel était le slogan de campagne de François Hollande. Or, 50 jours se sont écoulés depuis l’arrivée au pouvoir du président français et ni le changement, ni le maintenant ne se sont fait sentir.

Un rapide retour sur quelques-unes de ses premières actions nous donne le ton de la direction que pourra prendre le gouvernement socialiste.

*« Il est temps de protester, parce que si nous nous laissons faire par ceux qui nous gouvernent et que nous ne faisons rien pour contester, on peut dire que nous méritons ce que nous avons. »*, José Saramago – Prix Nobel.

Le mal-être du Chili fut alimenté par des décennies d’injustices menées conjointement par les élites économiques et politiques.

Le règlement dont il est question fut débattu à l’hôtel de ville de Montréal au printemps dernier. Le règlement est celui que la police de Montréal utilise sans réserve pour éviter l’odieux de recourir à la loi 78. Le règlement d’adopter par le maire de la ville de Montréal est similaire aux «mécanismes de contrôle social» proposés dans la loi et soulève les mêmes inquiétudes.

Les dix derniers jours de Mai et les vingt premiers de Juin 2012 furent bien difficiles pour les relations arméno-azerbaidjanaises. Le conflit entre les deux pays, qui dure depuis plus de 20 ans, a engendré de nombreux morts. Et malgré le fait qu’une trêve soit en grand partie respectée par les deux pays, les gens continuent de mourir sur la ligne de contact.

En Argentine, le dictateur Videla a été condamné à 50 ans de prison pour le vol de bébés. C’est-à-dire non pas pour les milliers de disparus et les autres atrocités commises, mais pour un délit particulier et grâce à la persévérance des Grands-Mères de la Place de Mai. Il est reconnu qu’il s’agissait d’une « pratique systématique » exercée par l’État dictatorial de l’époque.

Ce samedi 30 juin, l’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire n’a pas encore reçu l’explication de la cacophonie qui a valu à son président Jean-Marie Matagne et à son adhérent Luc Dazy, tous deux en grève de la faim, d’être refoulés le 25 juin loin des grilles d’entrée de l’Elysée, où ils étaient censés être reçus.

Wikileaks, site de dénonciation international créé par Julian Assange, continue de publier des documents au sujet de la Syrie, dont des millions de courriers électroniques. La porte-parole de Wikileaks, Sarah Harrison a déclaré que les dossiers mettront dans l’embarras non seulement le gouvernement syrien mais également nombre de ses adversaires politiques.

Il y a trois ans environ, la crise financière mondiale venue des U.S.A. a amené quatre États membres de l’Union Européenne à recevoir le titre peu honorable de PIGS (porcs en anglais). Il s’agit du Portugal, l’Italie, la Grèce et l’Espagne. L’Irlande étant ajoutée au groupe, l’acronyme est devenu PIIGS. Chypre, pays président l’UE, s’est ajoutée plus récemment.

*Trois figures de la dictature militaire argentine ont été condamnées pour avoir volé des bébés à des prisonniers politiques. Les ex-dictateurs Jorge Rafael Videla et Reynaldo Bignone, ainsi que l’ex-officier de marine Jorge Acosta ont été jugés coupables d’un plan systématique d’enlèvement de bébés aux dissidentes pour les remettre à des familles de militaires.*

Tous les pays européens se trouvent confrontés au problème de la dette, lequel affecte durablement les finances publiques. La France, cinquième puissance du monde, n’échappe pas non plus à la crise, qui fait le bonheur des banques privées.