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Ce 2 octobre, la terre entière connaîtra une journée historique à l’occasion de la première mobilisation planétaire : la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence.
Depuis la Nouvelle-Zélande, une équipe internationale entamera un trajet de 160 000 km à exigeant le désarmement nucléaire. Plus de 300 manifestations auront lieu en simultanéité dans 150 villes.

Le 2 octobre, la première Marche pour la paix sur six continents donne le coup d’envoi de 93 jours d’activités mondiales, avec des manifestations dans des villes américaines.
De San Francisco à New York, on fêtera la paix par des marches, des “symboles vivants” de la paix appelant à l’élimination des guerres, des armes nucléaires et de la violence sous toutes ses formes.

La Marche Mondiale vient d’accepter d’être l’ambassadrice de la « Charte pour un monde sans violence » élaborée par 19 Prix Nobel de la Paix. Le peuple moriori, peuple premier de Nouvelle-Zélande et pionnier dans la construction de la paix, est le premier à adhérer à cette Charte parmi les membres de la Marche mondiale.

Une foule de sympathisants pour la paix des cinq continents s’est rassemblée le 2 octobre à Wellington, au pied de la statue du père de la Nation indien, le Mahatma Gandhi, offerte par le Conseil de l’Inde pour les Relations Culturelle à la Nouvelle-Zélande. Ils étaient venus nombreux à braver le vent et le froid pour venir soutenir la Marche pour la Paix et la Nonviolence.

Le peuple moriori a fêté, le 29 septembre, la venue des participants de la Marche mondiale. Sur l’île célèbre pour ses arcs-en-ciel, ils se sont félicités que la Marche de la paix, elle-même symbolisée par les couleurs de l’arc-en-ciel, prenne l’un de ses point d’appui sur la terre la plus à l’est du monde et l’autre, à l’ouest, en Argentine.

Mercredi dernier, à Rome, Umberto Veronesi et Luisa Morgantini ont participé à la présentation de la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-Violence qui arrivera à la capitale italienne le 12 novembre. La veille, une délégation participera au Sommet mondial du prix Nobel de la paix à Berlin, où Silo, l’inspirateur de la Marche, exposera les raisons profondes de cette action.

Les membres de la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-Violence ont accompli leur première marche préparatoire aux côtés de 250 sympathisants néo-zélandais dont plusieurs personnalités maori. Excellent départ pour l’équipe de base ! Plus de 250 personnes sont venues accueillir, dans le cœur d’Auckland, l’équipe internationale.

La résolution rédigée par les Etats-Unis demande que des efforts supplémentaires soient faits pour parvenir à un “monde sans armes nucléaires”, mais d’après ses détracteurs, elle n’oblige pas les pays dotés de l’arme nucléaire à prendre des mesures concrètes pour désarmer, ni à stopper la production de matière fissible destinée aux armes nucléaires.

Ce matin, plusieurs membres de l’équipe de base de la Marche Mondiale, dont les représentants de France, Belgique, Suisse et Espagne, ainsi que le président de Monde sans Guerre, l’initiateur de cette action, se sont envolés vers Wellington, lieu de départ de la Marche, le 2 octobre. Le début de cette épopée sera célébré, ce même jour, dans plus de 100 pays et les 5 continents.

Les principaux musiciens du méga concert ont été le colombien Juanes, la portoricaine Olga Tañón et l’espagnol Miguel Bosé. Plus d’un million de personnes se sont réunies sur la Place de la Révolution en un dimanche historique, le 20 septembre dernier, pour chanter l’amour et la fraternité et aussi pour demander la prévalence de la paix.