Afrique

25000 postes sont à pourvoir dans la fonction publique camerounaise. C’est du moins la nouvelle ce qu’annonce le chef de l’Etat qui tente d’absorber une partie des 8 millions de diplômés camerounais dont plus de la moitié est sans emploi. Ils sont ainsi des millions sur le territoire national à se bousculer pour déposer leurs dossiers de candidature au dit recrutement.

« Si nos acquis sociaux, notre confort, notre sécurité en général reposent sur ce genre d’actions, je ne veux plus appartenir à tout cela. Mon fils vient de naître, d’un père français et d’une mère ivoirienne originaire de l’Ouest, si le droit du sang me le permet je serai ivoirien… » nous temoigne un des survivants.

Après le Nord Cameroun où la maladie demeure une menace permanente, le Sud du pays compte ses mort des suites de choléra. Les pouvoirs publics se bornent à prescrire le respect des règles d’hygiène alors que le milieu de vie des populations reste très précaire. Le milieu éducatif est aujourd’hui fortement menacé et cette maladie pourrait y causer des milliers de morts.

L’attaque de la Libye a été une manœuvre de distraction pour freiner une seconde vague de réactions populaires dans le monde arabe. Cette hypothèse est un point de vue différent mais plausible de l’analyste politique Immanuel Wallerstein Znet, publié dans le journal Rébellion du 2 avril, et qui reprend pour référence Mai 68 en France.

L’Equipe mondiale de la Convergence des Cultures dénonce la violence croissante que la crise post électorale non résolue est en train de se produire en Côte d’ivoire et réclame une solution non violente qui permette au pays de surpasser la fracture sociale. Nombreuses sont les victimes de la violence indiscriminée, entre elles les humanistes Lacina, Drissa et Mousmouni.

En Côte d’Ivoire, entre 700.000 et 1 million de personnes auraient été déplacées à cause de l’escalade de violence et des affrontements armés qui s’intensifient ces derniers jours, d’après estimations du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
« Ce sont principalement les résidents des quartiers d’Abobo, Adjamane, Williamsville et Yopougon qui fuient ».

Nous publions cet article de Javier Tolcachier, analyste et membre du Centre Mondial d’Etudes Humanistes (CMEH). Il pointe du doigt les responsabilités dans le conflit actuel en Libye et plaide pour la mise en place de moyens de prévention radicaux pour une véritable et efficace protection de la population civile.

Voici que le 3 mars 2010, des femmes venues de tout le pays, notamment de la commune d’Abobo, ont décidé de descendre dans la rue et de manifester pacifiquement. La situation est toujours très critique en Côte d’Ivoire, les règlements de compte ethniques et le manque cruel des denrées de première nécessité rendent la survie de plus en plus difficile.

Notre correspondant sur place nous fait parvenir ici un véritable cri d’alarme. Dans ce courrier, il nous décrit la situation sur place, proche de la crise humanitaire, entre tirs de balles, fuite désespérée des familles et pénurie de biens de première nécessité. Dans ce vent de panique et de haines ravivées, quel futur pour la Côte d’Ivoire ?

Les Insurgés ne faiblissent pas malgré la reprise des bombardements. Ils ont rejeté la proposition de médiation internationale du Vénézuéla. Washington maintient la pression et examine toute les possibilités pour faire plier Kadhafi. Des centaines de milliers de réfugiés qui fuient la répression sont rapatriés par la Communauté internationale.