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Haïti se prépare à déplacer massivement les survivants du séisme de la semaine passée. Quelque 400 000 personnes seront installées dans des camps en dehors de la capitale. Les secouristes se focalisent désormais sur l’assistance aux survivants. Quant aux États-Unis, ils concentrent maintenant leurs efforts à remettre sur pied le port principal d’Haïti.

Voilà déjà une semaine que j’ai quitté Punta de Vacas. Je suis arrivée à Genève et je vais bientôt poser mes valises chez moi, dans mes montagnes valaisannes.
J’aimerais tirer un premier bilan de cette formidable aventure.
La Marche Mondiale me semble déjà un souvenir lointain et une page s’est rapidement tournée. Les faits et les événements appartiennent au passé.

A Tiawanaku est né une lumière d’espoir pour l’humanité attachée à l’équilibre homme-nature, ainsi qu’un un nouvel État en Bolivie, a déclaré Evo Morales en trois langues, aymara, quechua et espagnol, lors de son discours, après avoir reçu le bâton de commandement des peuples indigènes qui l’ont proclamé guide spirituel au début de son second mandat présidentiel.

* »La Bolivie montre le chemin de l’émancipation des peuples indigènes du monde entier avec la consolidation du processus de changement et le second mandat présidentiel du leader indigène Evo Morales »*, a affirmé mercredi dernier depuis la Bolivie, la célèbre activiste des droits humains et Prix Nobel de la Paix, la guatémaltèque Rigoberta Menchú.

Pas même Simon Bolívar, qui a pourtant su se montrer si vaillant, n’a eu le courage de procéder à la reconnaissance officielle diplomatique du pays noir. Bolivar avait pu reprendre sa lutte pour l’indépendance américaine, lorsque l’Espagne l’avait vaincu, grâce au soutien d’Haïti, l’ayant soutenu avec pour seule condition que Bolívar affranchisse les esclaves.

Deux jours après qu’environ 15.000 personnes venues du monde entier aient célébré la fin de la première Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence au milieu de la cordillère des Andes, plusieurs de ses organisateurs et participants se sont réunis afin de déterminer les actions futures de l’organisation humaniste « Monde sans Guerres ».

On commémore aujourd’hui aux États-Unis le Jour de Martin Luther King. Il est né le 15 janvier 1929 et a été assassiné le 4 avril 1968 dans le Motel Lorraine à Memphis, Tennessee alors qu’il n’avait que 39 ans. Bien que l’on se souvienne du Dr. King principalement comme leader du mouvement pour les droits civiques, il a aussi dirigé la cause des pauvres.

L’histoire honteuse de la pauvreté toujours associée aux malheurs se répète encore et encore. Cette fois en Haïti, avec le terrible tremblement de terre qui a frappé la capitale, Port-au-Prince. Le temps serait-il venu de réveiller les consciences ? Haïti est l’exemple frappant des inégalités de ce monde, de l’insupportable clivage entre les riches et les pauvres. 


Les autorités haïtiennes affirment que deux cent mille personnes sont mortes dans le séisme dévastateur de la semaine passée. Un million et demi de personnes demeurent sans foyer. Le nombre de morts continue à augmenter au fur et à mesure que les agences d’aide humanitaire luttent pour distribuer nourriture et eau potable à ceux qui en ont besoin.

Discours de Tomás Hirsch à l’occasion de la finalisation de la Marche Mondiale pour la Paix et la Non Violence organisée par le Mouvement Humaniste et célébrée avec la participation de plus de 15.000 personnes provenant de tout le monde. Accompagné de quelques membres de l’équipe ayant parcouru plus de 90 pays il donna un témoignage de son expérience pendant le parcours